Respecter la démocratie

Lors de la séance du conseil municipal du jeudi 27 septembre, en présence de la police nationale et municipale garante de la tranquillité publique , le maire d’Epinay a utilisé le huis clos afin d’empêcher le public –totalement calme et silencieux- à assister à ce conseil, sous prétexte qu’une personne filmait les débats.

Au nom de quel principe le maire interdit-il de filmer les débats du conseil municipal ?

L’article 16 du règlement du conseil municipal précise en effet que « les séances peuvent être retransmises par les moyens de communication audiovisuelle ».

Une séance publique de Conseil Municipal est par définition  » publique « .

Le Code Général des Collectivités Territoriales  stipule que « le droit d’enregistrer les débats est inhérent au caractère public des séances du conseil municipal. Ce droit est reconnu à toute personne » (Articles L2121-16 et L2121-18).

C’est pourquoi nous avons saisi le préfet pour lui demander de se prononcer sur le caractère légal du motif qui a mené au huis clos.

Elections législatives : Bruno Le Roux plébiscité ! Merci!

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Après avoir très largement soutenu François Hollande lors des deux tours de l’élection présidentielle, vous avez placé Bruno Le Roux en tête dans tous les bureaux de la ville à plus de 49% lors du 1er tour de l’élection législative, au point qu’il est resté seul au second tour suite au
désistement républicain de la candidate du Front de Gauche.
Merci à vous !
En élisant Bruno Le Roux comme député, en le plaçant aussi loin devant tous les autres
candidats, vous avez choisi le député qui, aux côtés de François Hollande, permettra la mise en œuvre du changement que vous avez décidé lors de l’élection présidentielle du mois de mai.
Les deux élections qui viennent de se dérouler démontrent clairement que les habitants de notre
ville veulent très majoritairement plus de justice et plus de solidarité pour les jeunes comme pour les moins jeunes.
A Epinay, vous pouvez compter sur nous pour défendre ces priorités.

Mercredi 16 mai, Jean-Marc Ayrault a présenté un gouvernement rassemblé, renouvelé et paritaire !

Voici la liste des membres du gouvernement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, annoncée mercredi par le secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas:

MINISTRES

– Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères

– Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale

– Christiane Taubira, Garde des Sceaux, ministre de la Justice

– Pierre Moscovici, ministre de l’Economie, des Finances et du commerce extérieur

– Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé

– Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du logement

– Manuel Valls, ministre de l’Intérieur

– Nicole Bricq, ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie

– Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif

– Michel Sapin, ministre du Travail, de l’emploi et du dialogue social

– Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

– Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication

– Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche

– Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement

– Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et de l’agroalimentaire

– Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique

– Victorin Lurel, ministre des Outremer

– Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative

MINISTRES DELEGUES

– Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et du commerce extérieur, chargé du Budget

– George Pau-Langevin, ministre déléguée auprès du ministre de l’Education nationale, chargée de la Réussite éducative

– Alain Vidalies, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement

– Delphine Batho, ministre déléguée auprès de la Garde des Sceaux ministre de la Justice

– François Lamy, ministre délégué auprès de la ministre de l’Egalité des territoires et du logement, chargé de la Ville

– Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes

– Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes âgées et de la dépendance

– Sylvia Pinel, ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée de l’Artisanat, du commerce et du tourisme

– Benoît Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et du commerce extérieur, chargé de l’Economie sociale et solidaire

– Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée de la Famille

– Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée des Personnes handicapées

– Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement

– Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Français de l’étranger et de la francophonie

– Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l’Ecologie et du développement durable, chargé des Transports et de l’économie maritime

– Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique

– Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants.

Elections Présidentielles à Epinay : MERCI !! François Hollande premier lors des deux tours !

Madame, Monsieur, chers Spinassiens,

Epinay-Sur-Seine a très fortement contribué au nouvel élan républicain et populaire qui a permis l’élection de François HOLLANDE à la Présidence de la République.
En effet, au premier comme au second tour, vous avez placé François HOLLANDE en tête dans les 26 bureaux de vote de la ville !
Après l’excellent score de François HOLLANDE du 1er tour (44%), vous l’avez placé à près de 70 % sur notre commune lors du second tour !
Je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous qui vous êtes mobilisés massivement, dans tous les quartiers d’Epinay et dans les urnes, pour permettre cette victoire.
Ce score apporte un démenti cinglant à tous ceux qui auraient préféré que les quartiers populaires se taisent : ils ont clairement préféré le candidat du peuple à celui des puissances de l’argent.
Pour avoir travaillé les questions d’éducation auprès de François HOLLANDE depuis plus de dix ans et lors de cette campagne présidentielle, je sais que grâce à vous, François HOLLANDE mettra en œuvre – s’il obtient une majorité à l’assemblée nationale le 17 juin – les propositions qu’il a présenté au cours de la campagne présidentielle, qu’il s’agisse de l’école, de la jeunesse, de l’emploi ou encore de la santé et du logement..
Cette victoire, c’est aussi la vôtre, c’est la victoire pour plus de justice, d’équité et de transparence, à Epinay comme partout en France.
Le changement c’est maintenant !!
Encore merci à vous !!

Yannick TRIGANCE

Formation des demandeurs d’emploi: le bilan désastreux du gouvernement

Le  sommet social, loin de répondre à la crise, ne réussira pas à masquer l’échec du Président en matière de politique de l’emploi. S’agissant  des demandeurs d’emploi, il ne manque pas de culot pour oser placer, à trois mois des échéances électorales, leur formation au centre de ses préoccupations !

Comment croire dès lors dans les déclarations soudaines de cette majorité dont la ligne générale a été de mettre un frein aux financements de la formation des chômeurs, y compris les plus éloignés de l’emploi ou en contrats aidés ? Hormis quelques formations pour les jeunes au moment de la crise de 2008, l’Etat n’a eu de cesse de se désengager.

Depuis 2007, la droite mène une politique de remise en cause des dispositifs de formation des chômeurs. Alors même que le chômage repartait à la hausse, le nombre d’entrées en formation baissait :

– En supprimant l’allocation de fin de formation, ce sont des milliers de demandeurs d’emploi qui ne peuvent désormais plus entreprendre une formation longue.

– L’AFPA, qui était l’outil de formation du service public de l’emploi, subit un démantèlement en règle. Quant au transfert de ses psychologues à Pôle emploi, c’est un véritable échec !

– Pourtant Pôle emploi, dont les moyens ne sont pas à la hauteur des enjeux, se révèle très déficient en matière de suivi individualisé et de prescription de formations décidées d’en haut et éloignées des réalités et des besoins des économies locales.

Pour résumer, l’action de la droite en matière de formation des chômeurs durant ce quinquennat a consisté à mettre à mal l’AFPA, Pôle emploi et le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (fonds dédié à la formation des plus éloignés de l’emploi) soit par des ponctions ou des baisses de subventions, soit en leur imposant des tâches nouvelles non financées.

Ainsi, l’Etat a externalisé cette année près de 500 M€ de ses déficits vers ses opérateurs alors qu’il a lui-même baissé son budget pour l’emploi de 12% cette année !

Après analyse des mesures d’urgence annoncées par le Président de la République, il apparaît qu’elles se limitent à un redéploiement de 150 M€ des crédits d’état.

Avec Vincent Peillon nous avons reçu lundi dernier l’ensemble des partenaires sociaux qui ont unanimement indiqué qu’ils ne souhaitaient pas une nouvelle réforme de la formation professionnelle mais une amélioration du fonctionnement de Pôle emploi.

Avec un bilan aussi désastreux (600 chômeurs supplémentaires par jour depuis le début du quinquennat) et les mesurettes d’aujourd’hui, le gouvernement ne manque décidément pas de culot !

COMMUNIQUE DE BRUNO LE ROUX ,député, et YANNICK TRIGANCE, conseiller régional -Une « rue » Gilbert BONNEMAISON à Epinay : un minimum regrettable

Il semblerait qu’enfin un lieu d’Epinay porte le nom de« Gilbert Bonnemaison ».

Cela nous permet de rappeler l’extraordinaire travail accompli par Gilbert Bonnemaison au service de tous les spinassiens de 1967 à 1995 en tant que maire de la ville mais également comme parlementaire et élu départemental et régional.

Nous demandions depuis longtemps une reconnaissance de la ville pour Gilbert Bonnemaison, pour sa famille et pour toutes celles et tous ceux qui l’ont connu et qui aujourd’hui encore mesurent au quotidien ce qu’a apporté cet élu entièrement dévoué à l’intérêt général.

C’est en ce sens que nous regrettons à la fois le caractère tardif de cette décision mais également l’extrême modestie de l’initiative : en effet, le projet proposé concerne une future petite rue insérée dans le centre-ville.

Nous considérons pour notre part qu’il eut été beaucoup plus juste de donner le nom de Gilbert Bonnemaison à une avenue où à un projet d’envergure mené par lui et qui a contribué à forger l’image de notre ville, à l’instar des Berges de Seine.

La rue proposée est bien en-deçà du niveau de reconnaissance attendu par les spinassiens pour un élu qui a consacré sa vie au service de ses concitoyens.

C’est une occasion manquée et nous le déplorons.

Remerciements

Nous souhaitons remercier les milliers  d’électrices et d’électeurs spinassiens qui ont participé au processus démocratique des primaires citoyennes organisées les 9 et 16 octobre par le parti socialiste.

Avec des débats de qualité qui ont réalisé des audiences télévisées impressionnantes et qui ont donné  une image de qualité  , digne et  respectueuse  de la politique , ce processus inédit a permis à celles et ceux qui le souhaitaient de se faire leur opinion et de choisir celui qui va concourir pour les socialistes lors de la prochaine élection présidentielle, à savoir François HOLLANDE

François HOLLANDE porte aujourd’hui l’espoir de nombreux spinassiennes et spinassiens pour mettre fin à la politique injuste du président actuel et de son gouvernement.

A Epinay, ces primaire  furent l’occasion d’un moment d’échanges et de rencontres qui ont permis, dans le respect de chacun(e), de débattre et d’échanger, puis de choisir dans le respect et la sérénité.

Comme quoi, contrairement à ce que disent et pensent certains, la politique intéresse les spinassiens, et c’est tant mieux, car ne l’oublions pas, « politique » en grec signifie «la vie de la cité ».

Encore merci pour votre participation et votre soutien.

9 et 16 octobre : Primaires citoyennes à Epinay : c’est vous qui décidez !

Le parti socialiste a décidé de désigner son candidat pour les élections présidentielles de mai 2012 en organisant des élections primaires ouvertes à tous les citoyens.

Qui peut voter ?

-les citoyens inscrits sur les listes électorales de la commune au 31/12/2010

-les mineurs qui auront 18 ans le jour de l’élection présidentielle

Où voter ?

Votre bureau de vote habituel est regroupé avec d’autres sur un bureau

-Les bureaux de vote habituels n°1,2,3,4,5,6,7 voteront au BUREAU CITOYEN « A » : permanence B.Le Roux/Y.Trigance : 19/21 avenue de la République

-Les bureaux de vote habituels n°10,11,12,25,26 voteront au BUREAU CITOYEN « B » : à côté du magasin « Phone Magic » , 70 avenue d’Enghien

-Les bureaux de vote habituels n°13,14,15,16,17,18 voteront au BUREAU CITOYEN « C » : salle polyvalente Orgemont, rue Félix Merlin (à côté du Judo Club)

-Les bureaux de vote habituels n°8,9,19 voteront au BUREAU CITOYEN « D » : salle au-dessus de la Poste La Briche, 170 avenue de la République

-Les bureaux de vote habituels n°20,21,22,23,24 voteront au BUREAU CITOYEN « E » : pavillon au 38 Allée des Platanes, près de l’ancienne clinique des Presles

Quand voter ?

Le vote se tiendra les 9 et 16 octobre 2011, de 9h à 19h

RENSEIGNEMENTS/ 01 42 35 58 37 – 06 50 78 00 20

 

La suppression des concours de recrutements des professeurs n’est pas la solution.

La mission parlementaire présidée par Jacques Grosperrin, député UMP du Doubs, préconise, dans un rapport de supprimer les concours de recrutement des professeurs. Il est proposé de remplacer les concours par un master, en confiant aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter, sur la base d’un entretien professionnel, les enseignants.

Non content d’avoir déjà complètement désorganisée la formation des enseignants, l’UMP  propose donc de franchir un nouveau cap. Mais ce n’est pas parce que ce gouvernement s’avère  aujourd’hui incapable d’organiser ces concours dans de bonnes conditions qu’il faut les supprimer.

Le recrutement par concours est gage de qualité, de méritocratie et d’indépendance pédagogique.

Qualité, car l’évaluation nationale rendue possible par les concours garantit que tous les enseignants recrutés par l’Education nationale ont acquis les mêmes savoirs et les mêmes méthodes, qu’ils pourront ainsi transmettre à nos enfants.

Méritocratie et impartialité, car le recrutement par concours évite les inévitables biais introduits par des recrutements locaux.

Indépendance pédagogique car le concours, inséparable du statut des enseignants, les met à l’abris des pressions ou des influences.

Certes, beaucoup peut être revu dans le système actuel de concours souvent trop déconnecté du métier d’enseignant. Mais il ne faut pas confondre réforme et destruction. Il en va de l’avenir de nos enfants et de notre pays.

Contrairement à ce que semble penser l’UMP et le gouvernement, qui a récemment organisé avec Pôle emploi une « foire » de recrutement d’enseignants sous-qualifiés pour pallier les manques de postes, enseigner est un métier qui s’apprend.

A l’inverse de la droite, nous proposons une nouvelle ambition pour l’Ecole, seule à même de garantir un haut de niveau de formation et de cohésion républicaine. Elle se fera avec des enseignants mieux formés, mieux rémunérés et confortés dans leurs missions. Pas avec des enseignants méprisés, paupérisés et précarisés.

 

Sarkozy et l’école : du déni et du vent…

Alors que se multiplient les incidents et les cafouillages autour des examens de fin d’année, témoins de l’état de désorganisation et d’appauvrissement dans lequel se trouve l’Education nationale, Nicolas Sarkozy, pour la deuxième fois en une semaine, a voulu parler d’école. Et pour la deuxième fois en une semaine, il a promis de faire, dans les années à venir, tout le contraire de ce qu’il fait depuis quatre ans.

Le Président de la République prétend vouloir « personnaliser » le collège.

Rappelons qu’il y a deux jours, il promettait de ne pas fermer de classes dans le primaire. Il faudra donc qu’il explique comment il compte individualiser les réponses éducatives de la 6e à la 3e tout en privant ces classes de l’essentiel des 14000 enseignants qui disparaîtront à la rentrée 2012.

En guise de personnalisation, il n’a en réalité à offrir que la suppression des allocations familiales et un fichier des décrocheurs, mesures dont on connaît à la fois le caractère socialement discriminant et l’inefficacité – notons au passage que la droite semble avoir retrouvé le goût des fichiers qu’elle n’a abandonné que le temps d’une mauvaise polémique.

Le flou qui entoure ses déclarations sur le collège unique, qui doit devenir « collège pour tous » ne peut cependant qu’inquiéter au moment où la majorité envisage, via l’apprentissage, de revenir sur la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans et de développer le travail des enfants de 14 ans. Toutes les études montrent pourtant que l’orientation précoce, obsession éducative de la droite, est à la fois injuste et inopérante.

Le Parti socialiste s’alarme de la vision de la jeunesse portée par unPrésident de la République qui n’a à la bouche que les mots d’«absentéisme», de « sanctions », de « problèmes », d’« élèves difficiles ».

Il propose un nouveau pacte éducatif à la nation, qui s’attachera à la réussite de tous les élèves. Nous recréerons des postes là où ils sontnécessaires, développerons la scolarisation précoce, concentrerons les moyens sur le primaire, refondrons les rythmes et les programmes, renforcerons l’éducation prioritaire et revaloriserons le métier d’enseignant.

Primaires socialistes : choisir aujourd’hui pour gagner demain !

Le parti socialiste a décidé de désigner son candidat pour les élections présidentielles de mai 2012 en organisant des élections primaires ouvertes à tous les citoyens.

Qui peut voter ?

-les citoyens inscrits sur les listes électorales de la commune au 31/12/2010

-les mineurs qui auront 18 ans le jour de l’élection présidentielle, les membres du PS et du MJS (mouvement des Jeunes Socialistes)

Comment voter ?

En s’acquittant d’un euro pour couvrir les frais d’organisation et en signant une charte des valeurs de la gauche

Où voter ?

Nous vous informerons de votre lieu de vote au tout début du mois de septembre

Quand voter ?

Le vote se tiendra les 9 et 16 octobre 2011

Toutes les informations pratiques de ce vote vous seront communiquées au début du mois de septembre.

D’ores et déjà, retenez ces deux dates si vous souhaitez participer à ce grand processus démocratique pour faire gagner la gauche en 2012 !

Pause méridienne à Epinay: un dossier bâclé.

La question du temps du repas à l’école pour les enfants est une question qui aurait méritée d’être traitée sérieusement sur notre ville.

Il n’en a rien été : alors qu’aucun travail préparatoire crédible et conséquent n’a été mené sur le contenu à donner à ce moment qui devrait être éducatif, le maire a décidé de rallonger ce temps à deux heures sans la moindre proposition concernant ce que les enfants feront pendant ces deux heures une fois pris le repas.

En organisant à la va-vite un pseudo-sondage auprès des parents sans réfléchir ni travailler avec les directions d’école, les enseignants, les représentants des parents d’élèves et l’ensemble des élu(e)s, le maire traite avec légèreté un aspect pourtant essentiel du temps de l’enfant.

Si nous ne sommes pas opposés à priori à cet aménagement, c’est un dossier suffisamment sérieux pour être traité comme il se doit.

Encore une occasion de ratée, mais ce sont nos enfants qui en feront les frais.

CLAUDE BARTOLONE : AVEC LES « POLICIERS PATROUILLEURS », M. GUEANT DEJUGE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Claude Guéant, Ministre de l’Intérieur, a annoncé hier en Seine-Saint-Denis la création de policiers « patrouilleurs » pour donner « plus de visibilité » à la police.

Après les « Unités Territoriales de Quartier » puis les « Brigades Spécialisées de Terrain », nous assistons avec les « policiers patrouilleurs » à la suite du concours Lépine du meilleur changement de nom pour masquer le rétablissement mal assumé de la police de proximité.

Cette annonce – nouvel exercice de contorsionnisme auquel nous ont habitué tous les ministres de l’Intérieur depuis la suppression de la police de proximité par M. Sarkozy il y a 8 ans – est un aveu d’échec du gouvernement : quel que soit le nouveau nom donné à cette police de proximité, en proposant de la remettre en place, M. Guéant déjuge le président de la République.

Au-delà, le compte n’y est pas. La proposition de M. Guéant n’est accompagnée d’aucune annonce de moyens supplémentaires. Tout au contraire, cette réforme se fera au mieux à effectifs constants. Faire croire que l’on fera plus et mieux de sécurité de terrain avec moins de policiers restera une gageure pour les forces de l’ordre et un mirage pour la population.

Au final, ce sont huit années de perdues pour les Français. Huit années de perdues pour les forces de l’ordre qui voient la stratégie d’occupation des quartiers et de lutte contre les délinquances remise en question périodiquement. Ainsi depuis 2009, l’objectif de création de 100 Unités Territoriales de Quartier – nouvellement dénommées Brigades Spécialisées de Terrain – qui devaient être la nouvelle police de terrain dans les zones à forte délinquance n’est plus que de 60 sur l’Hexagone, et la composition de ces unités qui devaient atteindre 50 effectifs se voit réduite à moins de 20 et par conséquence à moins de 10 policiers présents au même moment.

L’ordre républicain doit se réinstaller en France. Pour cela, il est urgent de prendre 3 mesures fortes. D’abord le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes sur 5 ans dont 1000 dès la première année. Ensuite, un moratoire sur la Réforme Générale des Politiques Publiques pour mettre un terme au non remplacement d’un départ en retraite sur deux. Enfin, la création de zones prioritaires de sécurité permettant l’affectation de plus de policiers ou de gendarmes là où la lutte contre la délinquance le nécessite.

Education nationale : le Groupe socialiste dénonce la politique gouvernementale – on Dailymotion

Lors de la Séance plénière du Conseil régional d’Ile-de-France des 7 et 8 avril 2011, Trigance Yannick, pour le Groupe socialiste, a dénoncé la politique de démantèlement de l’Enseignement public opérée par le gouvernement à travers la RGPP, la suppression de la carte scolaire…

http://www.dailymotion.com/video/xi2ua9_…

SOUTIEN AUX PARENTS ET AUX ENSEIGNANTS

Aujourd’hui, à Epinay comme partout dans notre pays, l’Education n’est plus une priorité.

En supprimant plus de 60 000 postes en l’espace de trois ans –dont 16 000 pour la rentrée prochaine alors que le nombre d’élèves va augmenter-, le gouvernement Sarkozy/Fillon met en œuvre une politique inacceptable de démantèlement de l’Ecole publique et laïque

Contrairement aux annonces des autorités académiques, la situation dans des villes comme St Ouen ou Epinay ne s’améliore pas, loin s’en faut, les quelques postes supplémentaires de remplacement obtenus suite à la lutte de la communauté éducative ayant le plus souvent été repris au bout de quelques jours.

D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont possibles et nécessaires afin que le service public d’enseignement remplisse les objectifs d’une École démocratique et ambitieuse pour chaque jeune de notre pays car aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires.

L’Ecole de la République ne peut ni ne doit être sacrifiée sur l’autel d’une idéologie libérale qui discrimine nos territoires et les familles qui y vivent.

C’est pourquoi nous soutenons les parents et les enseignants mobilisés ce jeudi 31 mars et vendredi 1 er avril et, à leurs côtés , nous exigeons les moyens nécessaires au rétablissement du droit à la réussite pour chaque enfant, partout et pour tous.

COMMUNIQUE DE BRUNO LE ROUX ET YANNICK TRIGANCE Aux côtés des parents : des moyens pour l’Ecole publique

Bruno Le Roux, député de Seine-Saint-Denis, et Yannick Trigance, Conseiller Régional et conseiller municipal d’Epinay S/Seine, apportent leur total soutien aux parents d’élèves de la FCPE d’Epinay S/Seine qui saisiront la HALDE le 15 mars afin qu’elle étudie et compare la situation des remplaçants du 1er degré et qu’elle puisse faire des recommandations au gouvernement pour une véritable égalité territoriale.

Les parents sont mobilisés depuis plusieurs mois pour dénoncer le manque de remplaçants dans les écoles d’Epinay et du département.

Ce manque de moyens constitue la traduction concrète et dramatique du démantèlement de l’Ecole publique mis en œuvre par le gouvernement Sarkozy/Fillon.

Ce sont en effet près de 60 000 postes d’enseignants qui ont été supprimés depuis 2007 sur le département de la Seine-Saint-Denis qui sera à nouveau frappé de 60 suppressions de postes lors de la rentrée de septembre prochain, portant ainsi un nouveau coup à l’égalité des chances des enfants de notre département.

C’est pourquoi, en totale solidarité avec les parents, Bruno Le Roux et Yannick Trigance demandent au gouvernement de donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement du service public d’enseignement partout en Seine-Saint-Denis.

20 et 27 MARS : ELECTIONS CANTONALES VOTER, C’EST DECIDER !!

Les 20 et 27 mars  auront lieu à Epinay les élections cantonales destinées à choisir les conseillers généraux qui gèrent la Seine-Saint-Denis.

Le rôle du Conseil Général est devenu de plus en plus important dans la vie quotidienne des habitants de notre ville , comme dans celle de tous les habitants de notre département.

Education (les collèges), petite enfance (les crèches), seniors , santé , logement, formation professionnelle et insertion, action économique et emploi, aménagement du territoire, développement durable, environnement, sécurité, vie associative, sport et culture : autant de domaines d’actions , parmi d’autres , qui touchent très concrètement la vie de tous les jours dans notre ville et dans nos quartiers..

Cette élection est importante pour votre vie quotidienne.

Les  20 et 27 mars, faites entendre votre voix en utilisant ce droit de vote si précieux : exprimez vous !!

Votez et faites voter !!

Laïcité : un piège tendu par la droite.

Ne nous leurrons pas : à l’aube de la campagne présidentielle, la volonté soudaine du président de la République de relancer un débat sur la place des religions en France relève d’abord et avant tout d’une basse manœuvre politique de récupération électoraliste plutôt que d’un intérêt sincère pour cette question.

Face à la montée du Front national dans les sondages, le chef de l’Etat, inquiet, veut replacer cette thématique au cœur de la campagne présidentielle pour siphonner, comme il le fit en 2007, l’électorat du parti de Marine Le Pen mais aussi une partie de l’électorat de gauche.

De manière particulièrement insidieuse, il s’agit en fait pour la droite d’attiser les braises sur la question de l’immigration volontairement et subtilement amalgamée à celle de l’islam.

Après le débat sur l’identité nationale, après le débat sur la burqa et après celui sur les Roms, la droite brandit à nouveau le hochet de la peur et des clichés, ce qui lui permet dans le même temps de ne pas aborder les problèmes de fond qui taraudent notre société et qui marquent l’échec patent du gouvernement actuel sur des questions essentielles comme celles  de l’emploi, de la santé , de la justice ou encore de l’éducation.

Convenons que la Gauche n’est pas totalement exempte de reproches dans cette affaire : à force de délaisser des thématiques pourtant constitutives de leur identité (la laïcité aujourd’hui, la fracture sociale hier), les partis de gauche ont permis à la droite et au gouvernement d’investir ces champs de débats mais surtout de se les approprier pour en apparaître au final comme les principaux défenseurs.

Face à cette stratégie de fragmentation de notre société développée aujourd’hui par la droite, stratégie qui favorise le rejet de l’autre et le repli sur soi, la Gauche , sans refuser le débat, doit tenir un discours clair sur la laïcité en rappelant notamment que si la séparation de l’Eglise et de l’Etat ne peut ni ne doit être remise en cause, notre République doit veiller  à  ce que chacun(e) puisse  pratiquer sa religion dans des conditions dignes et respectables.

Sectarisme et complicité.

Dans le dossier de la défense de l’Ecole publique à Epinay, le maire fait preuve, une fois encore, de sectarisme et de complicité.

Le sectarisme : alors que nous avons proposé au maire et aux parents d’élèves de nous accompagner pour rencontrer l’Inspecteur d’académie, le maire n’a pas voulu être accompagné des autres élus et des parents lorsqu’il s’est rendu au Ministère de l’Education nationale.

Bel exemple d’ouverture d’esprit !!

La complicité : alors que les deux maire-adjoints de la ville présents dans la délégation spinassienne lors de l’entrevue avec M. l’Inspecteur d’académie sont restés totalement muets, sans jamais défendre les revendications des autres élus et des parents, le maire a publié, à l’issue de cette délégation, un communiqué se satisfaisant des mesurettes annoncées par l’Inspecteur d’académie.

Après la Caisse d’Allocations Familiales, après la Croix-Rouge, après La Poste, le maire, une fois de plus, cautionne la politique de ce gouvernement qui démantèle les services publics à Epinay S/Seine.

Oui, le maire d’Epinay est bien un élu de droite, complice et soutien de la politique ultra-libérale de Nicolas Sarkozy qui, à Epinay comme ailleurs, sacrifie les services publics et l’avenir de nos enfants.

Journée du 7 février:BRUNO LE ROUX ET YANNICK TRIGANCE SOUTIENNENT LES PARENTS ET LES ENSEIGNANTS

En ce jour de mobilisation départementale des parents pour la défense de l’Ecole publique et à la veille d’une journée nationale d’actions et  de grève des enseignants (jeudi 10 février), nous réaffirmons notre engagement pour un service public d’éducation de qualité.

Alors que notre département connaît une augmentation importante du nombre d’élèves, les suppressions de postes annoncées pour la rentrée prochaine vont alourdir plus encore les effectifs des classes.

D’autre part, la dégradation sans précédent des conditions de remplacement dans les écoles aggrave les inégalités et remet en cause le droit à la réussite de chaque jeune.

C’est pourquoi nous soutenons les actions des parents et des enseignants et demandons les moyens nécessaires pour que l’Ecole publique puisse assurer et garantir le  rétablissement de l’égalité des chances sur notre département et dans nos villes.

Bruno Le Roux, Député de Seine-Saint-Denis,Yannick Trigance, Conseiller régional et Conseiller municipal d’Epinay S/Seine

Rencontre avec l’Inspecteur d’Académie: loin du compte

A l’initiative du député Bruno Le Roux et du Conseiller Régional et conseiller municipal Yannick Trigance, une délégation à laquelle participaient Serge Méry, conseiller général, deux représentants de la mairie  et les représentants des parents d’élèves d’Epinay S/Seine, a été reçue mercredi 2 février par M.Auverlot, Inspecteur d’Académie de Seine-Saint-Denis.

Face aux besoins et aux carences constatés et rappelés par l’ensemble des membres de la délégation spinasienne dans les écoles de la ville (notamment plus de 500 jours de classes non remplacés), les réponses apportées par l’Inspecteur d’Académie ne sont pas à la hauteur de l’enjeu majeur que constituent la réussite de chaque élève et la continuité du service public d’éducation.

En conséquence de quoi Bruno Le Roux et Yannick Trigance continuent à apporter leur total soutien aux parents d’élèves engagés dans l’action et demandent à être reçus en délégation parle Ministre de l’Education nationale Luc Chatel.

Motion de soutien aux parents d’élèves et aux enseignants

Aujourd’hui, à Epinay comme partout dans notre pays, l’Education n’est plus une priorité.

Le budget 2011 présenté par le gouvernement est catastrophique pour l’enseignement de notre pays : il prévoit la suppression de 16 000 emplois au niveau national, dont 426 dans notre académie. Sur notre département , pourtant considéré comme un département en grande difficulté scolaire, ce sont 20 postes qui sont supprimés dans les écoles alors que l’on aura une augmentation de 2160 élèves et 40 postes dans les collèges avec pourtant 1131 élèves en plus.

Alors que  les effectifs d’élèves vont continuer d’augmenter et que la part du PIB français destinée aux enseignements primaires et secondaires a diminué dans la période récente en passant de 4,5% en 1995 à 3,9% en 2006 , le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite reste la seule priorité du gouvernement Sarkozy/Fillon.

Cette véritable idéologie budgétaire vient d’ailleurs d’atteindre son apogée avec la mise en place d’une prime accordée aux recteurs (jusqu’à 22 000 euros) en fonction du nombre de postes qu’ils suppriment.

Les conséquences de cet étranglement budgétaire vont à nouveau se traduire très concrètement dans la vie quotidienne des établissements scolaires : fermetures de classes, disparition des RASED, suppressions de places en maternelle, suppression de la formation professionnelle des enseignants, baisse des dotations des collèges et lycées, hausses d’effectifs dans les classes, régression de la scolarisation des enfants porteurs de handicap… La liste est longue des dégradations qui vont plus encore remettre en cause le principe de l’égalité devant l’éducation.

Très concrètement, les écoles de notre ville sont lourdement frappées au quotidien : c’est ainsi qu’il y a quelques jours encore, 9 enseignants du groupe Jaurès n’étaient pas remplacés, dont 5 dans la même école avec une classe de moyenne section dont les élèves n’ont pas eu classe pendant plus de 15 jours. Au total sur cette école, nous en sommes à 47 journées avec au moins une classe sans maître.

D’autres écoles subissent les effets de cette politique de réduction des moyens : c’est ainsi par exemple que 48 jours d’absences n’ont pas été remplacés à la maternelle Victor Hugo, 37 jours à l’école Rousseau 2, 36 jours à la maternelle Pasteur 1, 31 jours à l’école Victor Hugo 1, 21 jours à la maternelle Dumas…

Au total, ce sont plus de 300 jours qui ont été supprimées depuis la rentrée scolaire de septembre sur notre ville.

D’autre part, les étudiants en Master préparant le concours de professeur des écoles et qui ont été mis dans les classes depuis octobre n’ont toujours pas été payés à ce jour, tout comme les enseignants qui assurent les « clubs coup de pouce ».

Alors que d’autres pays, comme l’Allemagne ou les Etats-Unis, préservent et abondent les budgets alloués à l’Education, la vision uniquement gestionnaire du service public ne prépare en rien la sortie de crise.

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et qui traite la situation des élèves en grande difficulté.

D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que le service public d’enseignement remplisse les objectifs d’une École démocratique et ambitieuse pour chaque jeune de notre ville et au-delà, de notre pays.

C’est pourquoi, le conseil municipal d’Epinay, réuni en sa séance du jeudi 27 janvier 2011 :

-demande les moyens en enseignants permettant d’assurer la continuité du service public d’enseignement dans les écoles de la ville.

-soutient les étudiants en responsabilité dans les classes dans leur mouvement qu’ils mènent pour être payés d’un travail qu’ils accomplissent depuis 4 mois.

-demande les moyens nécessaires à la pérennisation des dispositifs type « club coup de pouce ».

-apporte son total soutien aux parents d’élèves et aux enseignants dans le combat  légitime qu’ils mènent contre l’inéquité territoriale qui frappe l’Ecole publique à Epinay S/Seine.

A Epinay comme ailleurs,  l’Ecole doit être une priorité : pilier de notre République, instrument majeur de l’égalité entre tous les enfants, lieu d’émancipation et de socialisation, l’école publique et laïque ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de restrictions budgétaires.

Aujourd’hui, à Epinay, l’Education n’est plus une priorité.

Le budget 2011 présenté par le gouvernement est catastrophique pour l’enseignement de notre pays : il prévoit la suppression de 16 000 emplois au niveau national, dont 426 dans notre académie.

Sur notre département pourtant considéré comme un département en grande difficulté scolaire, ce sont 20 postes qui sont supprimés dans les écoles alors que l’on aura une augmentation de 4224 élèves.

Les écoles de notre ville sont lourdement frappées au quotidien : c’est ainsi qu’il y a quelques jours encore, 9 enseignants du groupe Jaurès n’étaient pas remplacés, dont 5 dans la même école avec une classe de moyenne section dont les élèves n’ont pas eu classe pendant plus de 15 jours.

C’est pourquoi nous soutenons les parents d’élèves d’élèves et les enseignants qui se sont mobilisés pour demander avec raison des moyens qui garantissent à chaque enfant d’Epinay le droit à la réussite scolaire et à une école publique de qualité.

C’est en ce sens que Yannick TRIGANCE a écrit au Ministre de l’Education nationale.

Vous pouvez compter sur nous pour défendre l’école de vos enfants.

COMMUNIQUE DE PRESSE BRUNO LE ROUX,DEPUTE ,YANNICK TRIGANCE,CONSEILLER REGIONAL , CONSEILLER MUNICIPAL D’EPINAY SUR SEINE

EPINAY : L’ECOLE PUBLIQUE MALTRAITEE

Aujourd’hui, à Epinay comme partout dans notre pays, l’Education n’est plus une priorité.

Très concrètement, les écoles de la ville d’Epinay sont lourdement frappées au quotidien : c’est ainsi qu’aujourd’hui mardi 14 janvier, 9 enseignants du groupe Jaurès ne sont pas remplacés, dont 5 dans la même école avec une classe de moyenne section dont les élèves n’ont pas eu classe pendant plus de 15 jours.

Les étudiants en Master préparant le concours de professeur des écoles et qui ont été mis dans les classes de la ville depuis octobre n’ont toujours pas été payés à ce jour, tout comme les enseignants qui assurent les « clubs coup de pouce ».

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et qui traite la situation des élèves en grande difficulté.

D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que le service public d’enseignement remplisse les objectifs d’une École démocratique et ambitieuse pour chaque jeune de notre pays.

C’est pourquoi  nous soutenons les parents d’élèves et les enseignants et :

-nous demandons les moyens en enseignants permettant d’assurer la continuité du service public d’enseignement dans les écoles de la ville.

-nous soutenons les étudiants en responsabilité dans les classes dans leur mouvement qu’ils mènent pour être payés d’un travail qu’ils accomplissent depuis 4 mois.

-nous demandons les moyens nécessaires à la pérennisation des dispositifs type « club coup de pouce »

A Epinay comme ailleurs,  l’Ecole doit être une priorité : pilier de notre République, instrument majeur de l’égalité entre tous les enfants, lieu d’émancipation et de socialisation, l’école publique et laïque ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de restrictions budgétaires.

Gilbert, toujours parmi nous

En ce mois de janvier 2011, nous saluons la mémoire de Gilbert Bonnemaison qui nous  a quittés en 2008.

Conseiller régional, Conseiller général et Député de Seine-Saint-Denis, il fut un législateur précurseur des questions de sécurité et de prévention, mondialement salué et reconnu et dont les travaux sont aujourd’hui encore cités et étudiés dans tous les pays.

Mais surtout, il a consacré toute sa vie au service de la ville d’Epinay-sur-Seine et de ses habitants dont il fut le maire de 1967 à 1995, après avoir été adjoint-au-maire.

Respectueux de la démocratie locale, il fut le maire de tous les habitants, sans exclure , sachant travailler même avec celles et ceux qui ne partageaient pas ses idées, qualité première d’un maire digne de ce nom.

Le temps passe, mais Gilbert est toujours avec nous.

TRES BELLES DE FÊTES DE FIN D’ANNEE A TOUTES ET TOUS

Laïcité : une valeur de progrès

Toutes ces dernières années, l’avènement d’une laïcité « ouverte «  ou « plurielle » a contribué, qu’on le veuille ou non, à vider de son contenu cette notion de laïcité, chacun finissant par exploiter cette indétermination selon ses propres intérêts.

La droite, elle, propose une vision réductrice de la laïcité destinée à montrer du doigt des situations plutôt qu’à les aborder dans le cadre d’une conception précise et claire de ce que doit être notre République.

Nous n’oublions pas en effet qu’il y a peu de temps encore les dirigeants de la droite tentaient d’aggraver la loi Falloux pour favoriser l’école privée et que les sénateurs de droite viennent de déposer un amendement de 4 millions d’euros en faveur  l’école privée, au moment même où l’école publique subit de nouvelles coupes budgétaires qui mettent à bas le service public d’enseignement.

Nous n’oublions pas non plus la politique du Président de la République qui d’un côté invoque les principes laïques mais de l’autre s’appuie sur une logique communautariste qui vise à dresser les citoyens les uns contre les autres tout en lançant des provocations comme celle de Latran (« l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur »).

C’est pourquoi, sans sectarisme et sans pointer du doigt telle ou telle composante de notre société, le débat doit être ouvert avec pour seul souci de permettre à chacun de trouver sa place dans notre société, conformément aux lois de notre République.

Nous considérons en effet que la laïcité est indissociable du modèle d’intégration au sens où le recul du racisme et de l’intolérance passe par une lutte contre toutes les discriminations, contre la fin des ghettos et de la ségrégation urbaine tout en organisant l’ensemble de l’espace et des services publics.

Nous considérons également que la tendance actuelle qui consiste à légiférer uniquement de manière répressive alimente une conception coercitive de la laïcité qui ne correspond pas à la réalité de ce principe républicain.

Ne nous méprenons pas : derrière le débat forcément réducteur et scandaleux lancé par l’extrême droite qui détourne de manière éhontée le principe de laïcité pour en faire une arme contre la religion musulmane, il s’agit avant tout  de savoir si  la République est aujourd’hui capable de préserver, de faire vivre et de promouvoir la cohésion et la communauté nationale partout en France.

Répondre à cette question, c’est pour nous reprendre cette phrase de Léon Blum : « Je le crois parce que je l’espère, je l’espère parce que je le crois ».

Philippe GUGLIELMI -Conseiller Régional Ile-de-France

Yannick TRIGANCE- Conseiller Régional Ile-de-France

Réunion publique de Bruno LE ROUX , Député et Yannick TRIGANCE , Conseiller Régional à EPINAY:
Elle aura lieu le :

LUNDI 13 DECEMBRE à 19h30

Centre-ville-Salle des fêtes-Rue du Général Julien

IL FAUT LE FAIRE

Dans l’Epinay en Scène du mois de décembre, il y a un magnifique article sur les 40 ans de Meyronnes.

Mais pas un mot sur GILBERT BONNEMAISON et son équipe municipale qui sont à l’origine de ce centre de vacances.

Pour la petite histoire c’est en revenant de Meyronnes en 1970 que Monsieur BONNEMAISON a eu un accident qui aurait pu être mortel.

Jacques LEVY,habitant d’Epinay depuis 52 ans,ancien conseiller municipal

 

VOTEZ, C’EST DECIDER !! AVANT LE 31 DECEMBRE : INSCRIVEZ VOUS SUR LES LISTES ELECTORALES

Au mois de  mars prochain auront lieu à Epinay les élections cantonales.

Le rôle du conseil, général est devenu de plus en plus important dans la vie quotidienne des habitants de notre ville comme dans celle de tous les habitants de notre département.

Education (les collèges), petite enfance (les crèches), seniors , santé , logement, formation professionnelle et insertion, action économique et emploi, aménagement du territoire, développement durable, environnement, sécurité, vie associative, sport et culture : autant de domaines d’actions parmi d’autres qui touchent très concrètement la vie de tous les jours dans notre ville et dans nos quartiers..

Il est possible de s’inscrire à tout moment de l’année mais la personne qui s’inscrit ne pourra voter qu’à partir du 1er mars de l’année suivante.

Pour pouvoir voter en 2011, il faut donc s’inscrire avant le 31 décembre 2010 (inscriptions en mairie).

VOTER EST UN DROIT, UTILISEZ LE !!!!


Au mois de  mars prochain auront lieu à Epinay les élections cantonales.

Le rôle du conseil, général est devenu de plus en plus important dans la vie quotidienne des habitants de notre ville comme dans celle de tous les habitants de notre département.

Education (les collèges), petite enfance (les crèches), seniors , santé , logement, formation professionnelle et insertion, action économique et emploi, aménagement du territoire, développement durable, environnement, sécurité, vie associative, sport et culture : autant de domaines d’actions parmi d’autres qui touchent très concrètement la vie de tous les jours dans notre ville et dans nos quartiers..

Il est possible de s’inscrire à tout moment de l’année mais la personne qui s’inscrit ne pourra voter qu’à partir du 1er mars de l’année suivante.

Pour pouvoir voter en 2011, il faut donc s’inscrire avant le 31 décembre 2010 (inscriptions en mairie).

VOTER EST UN DROIT, UTILISEZ LE !!!!

Sarkozy n’a pris que « le penchant autoritaire » de Gaulle, selon Le Roux (PS)

Le vice-président du groupe PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, a estimé mardi que Nicolas Sarkozy n’avait retenu « que le penchant autoritaire » du général de Gaulle, et qu’il était le premier président qui stoppe « le progrès social ».

« Du général, Nicolas Sarkozy n’a retenu pour l’essentiel que le penchant autoritaire », a déclaré M. Le Roux lors de son point-presse hebdomadaire, au moment où le chef de l’Etat se trouvait à Colombey-les-deux-Eglises pour l’anniversaire de la mort du premier président de la Ve République, il y a 40 ans.

« Il a oublié tous les contrepoids mis en place par le général de Gaulle: la hauteur de vue, la pratique janséniste du pouvoir, l’ancrage social, la volonté de rassembler », a poursuivi le député PS.

« Nicolas Sarkozy est aujourd’hui le premier président qui fait que le progrès social s’arrête pour les Français », a-t-il affirmé, citant le rapport du Secours catholique sur la pauvreté.

« Je demande où est le gaullisme dans cette présidence qui est sans principe et qui va jusqu’à transformer le gouvernement de la France en un interminable Loft Story », a-t-il encore dit en référence au remaniement annoncé depuis des mois.

M. Le Roux avait commencé son point-presse par un hommage au général de Gaulle au nom des députés PS: « Il y avait des inspirations de la gauche dans l’action du général de Gaulle, comme il y avait des traits de gaullisme dans l’action de la gauche ».

Le maire doit respecter le principe de laîcité

Les récents événements survenus au sein de la Mosquée d’Epinay S/Seine sont en partie liés à la façon dont le maire a géré ses relations avec les responsables de ce lieu.

En effet, en voulant depuis le début s’ingérer dans le choix des personnes gestionnaires de ce lieu, en refusant de considérer qu’il revient d’abord et avant tout à l’ensemble des utilisateurs de ce centre de choisir démocratiquement et en toute indépendance leurs responsables , en signant en catimini une nouvelle convention sans aucune information ni concertation, sans qu’aucune personne de ce lieu  n’ait eu voix au chapitre , le maire d’Epinay a fortement contribué à la situation actuelle.

Nous en appellons donc au respect le plus absolu du principe de laïcité, fondement de notre République, pour que les utilisateurs de ce centre puissent décider par eux-mêmes de ce qu’ils souhaitent, sans aucune ingérence des élus quels qu’ils soient.

Logement social: le maire soutient le désengagement de l’Etat

Au moment où les Offices publics de l’habitat de la Seine-Saint-Denis se mobilisent pour garantir la pérennité du service public du logement social mis à mal par les dernières annonces gouvernementales, j’ai proposé aux élu(e)s du conseil municipal d’apporter un soutien officiel pour être à vos côtés face aux mesures injustes qui vont à nouveau frapper les locataires et les bailleurs sociaux, à l’image par exemple de la réduction drastique des aides de l’Etat pour construire des logements HLM  – de 800 millions d’euros en 2008, la loi de finances prévoit 60 millions d’euros en 2012 – alors que la pénurie de logements ne cesse de s’aggraver ou encore  de la taxe de 2.5% sur les loyers représentant 340 millions d’euros par an pour compenser partiellement la baisse du budget de l’Etat.

Ce texte a été voté par les élu(e)s socialistes, communistes et écologistes.

Je regrette que le maire et ses élu(e)s n’aient pas apporté leur soutien à ce texte dans ces moments si difficiles pour l’ensemble des locataires, des bailleurs, des OPH du 93, soutenant ainsi une fois de plus la politique du gouvernement Sarkozy/Fillon.

Le texte est le suivant:

Au moment où les Offices publics de l’habitat de la Seine-Saint-Denis se mobilisent pour garantir la pérennité du service public du logement social mis à mal par les dernières annonces gouvernementales, il apparaît essentiel de prendre connaissance et de soutenir les éléments de revendications  qui correspondent à la situation que connait notre département et notre ville relativement au logement social, à savoir :

NON à une nouvelle taxe sur les loyers HLM/ OUI au renforcement de la solidarité nationale en faveur du logement social

Au cours de l’été le Gouvernement a annoncé deux décisions :

Une réduction drastique des aides de l’Etat pour construire des logements HLM  – de 800 millions d’euros en 2008, la loi de finances prévoit 60 millions d’euros en 2012 – alors que la pénurie de logements ne cesse de s’aggraver.

Une taxe de 2.5% sur les loyers représentant 340 millions d’euros par an pour compenser partiellement la baisse du budget de l’Etat.

Ce projet est une opération de pickpocket dans les poches des locataires HLM. Il va diminuer un peu plus le pouvoir d’achat des familles modestes et affaiblir les capacités des organismes HLM à investir dans l’entretien des immeubles et les constructions neuves (Une étude de l’Union Sociale pour l’Habitat d’Ile de France estime à 25% la baisse du volume de constructions sur la région en un an). La pénurie de logements va s’aggraver. Les files d’attente des demandeurs de logements sociaux vont s’allonger et des emplois dans la filière du bâtiment être supprimés. Ces mesures sont injustes socialement et inefficaces économiquement.

Par ailleurs, ce projet tourne le dos à une République solidaire. Comment accepter que la politique nationale en faveur du logement social soit financée par la seule contribution des locataires HLM quand tous les contribuables français, la nation toute entière, financent le bouclier fiscal (640 millions d’euros réservés aux 19 000 Français les plus riches) ou les dispositifs Scellier de défiscalisation pour les multipropriétaires ?

NON à un surloyer d’exclusion / MAINTIEN d’un surloyer de solidarité

Au moment où beaucoup s’inquiètent des difficultés à maintenir la mixité sociale sur le territoire, les nouvelles règles de majoration du surloyer risquent d’aggraver davantage cette situation. C’est pourquoi il est important de s’opposer à une majoration du Supplément de Loyer de Solidarité (SLS) instauré par la loi de Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre l’Exclusion (MOLLE).

Ce nouveau barème de surloyer n’a plus rien à voir avec celui qui est actuellement appliqué par les  OPHLM du 93 mais apparaît, compte tenu des montants en jeux, comme un véritable « avis d’expulsion ». Il aurait pour effet immédiat de contraindre nombre de locataires à quitter le parc HLM remettant ainsi en cause le fragile équilibre social sur lequel un travail est mené au quotidien dans ce département.

Par ailleurs, compte tenu de la hausse spectaculaire  des prix de l’immobilier, il apparaît complètement illusoire que ces nouvelles règles de surloyer facilitent en quoi que ce soit le parcours résidentiel des ménages.

NON à la vente des logements HLM pour compenser le désengagement de l’Etat / OUI à une production nouvelle de logements et à l’accession sociale à la propriété

La vente systématique et contrainte des logements sociaux ne saurait être la solution pérenne de financement du logement social pour compenser le désengagement de l’Etat qui réduit drastiquement les aides à la pierre. Le risque est de voir à terme se développer de nouvelles copropriétés dégradées si les organismes vendent leurs logements dans les proportions demandées par l’Etat.  De plus, il est impératif que la vente HLM soit exceptionnelle et conditionnée, comme les démolitions, par la reconstitution d’une offre nouvelle au moins équivalente sur le territoire.

Il convient plutôt d’agir en faveur d’une production nouvelle et privilégier la vente dans le cadre de constructions en accession sociale à la propriété, destinées prioritairement aux locataires HLM qui souhaiteraient devenir propriétaires et que les prix du marché écartent aujourd’hui de l’accession.

Au regard de l’ensemble de ces éléments, les élu(e)s du conseil municipal d’Epinay S/Seine, réunis en séance du jeudi 21 octobre :

-affirment leur solidarité et leur soutien aux offices publics de l’habitat de Seine-Saint-Denis, aux bailleurs sociaux, aux locataires

-dénoncent  les difficultés accrues de gestion des organismes au détriment des locataires, des conditions de travail des personnels

-demandent des engagements équitables entre l’Etat et les organismes prenant en compte les difficultés sociales de notre département, sur la base des revendications suivantes :

-contre une nouvelle taxe sur les loyers HLM, pour le renforcement de la solidarité en faveur du  logement social

-contre un surloyer d’exclusion, pour le maintien d’un surloyer de solidarité

-contre la vente des logements HLM pour compenser le désengagement de l’Etat, pour une production nouvelle de logements et une accession sociale à la propriété

RENOVATION URBAINE A EPINAY: LA REGION FINANCE

A Epinay, la Région où siège Yannick Trigance a subventionné :

-la démolition, la création et la requalification des logements à hauteur de 3 748 941 euros sur les quartiers du centre-ville, de La Source/Les Presles, du quartier d’Orgemont et du 77 avenue d’Enghien.

-Centre-ville :

Ø  Reconstruction de la maternelle La Venelle : 593 451 euros

Ø  Construction du centre de loisirs de la Chevrette : 94 501 euros

Ø  Construction de la Médiathèque : 1 372 041 euros

-La Source/Les Presles : construction de la maternelle R.Rolland : 662 047 euros

La Région reste, avec l’ANRU et les bailleurs, le principal financeur de la Rénovation urbaine.

Ces financements vont permettre d’améliorer la qualité de vie sur tous les quartiers de la ville : requalification des espaces publics (réaménagement du cœur d’îlot du Parc central d’Orgemont), rénovation et amélioration de l’offre en équipements (construction de la médiathèque), création de jardin public (77 avenue d’Enghien), développement des liaisons inter-quartiers sur la Source-Les Presles…..

Les Communistes et la Droite alliés contre les collégiens de Seine Saint-Denis

Stéphane Troussel

Président du groupe des élus PS et Gauche citoyenne

Vice-président du Conseil général de Seine St-Denis

Conseiller général de La Courneuve

Ce matin, le Conseil général de Seine-Saint-Denis était réuni pour adopter un Plan Exceptionnel d’Investissement, permettant la construction ou la réhabilitation de 21 collèges, de 9 cuisines centrales, de 12 gymnases, de 3 internats et la mise en place d’un vaste plan numérique, pour un montant total de 703 millions d’euros.

Le groupe communiste et les élus UMP-NC ont provisoirement fait échouer l’adoption de ce plan en quittant ensemble la séance et empêchant, faute de quorum la poursuite de la réunion. Une nouvelle séance a immédiatement été convoquée pour Dimanche 17 octobre par Claude Bartolone.

Chacun des conseillers généraux devra prendre ses responsabilités. Autour du président Bartolone, les élus socialistes et gauche citoyenne ne renonceront pas.

Au nom des élus du groupe socialiste et gauche citoyenne, je veux dire combien nous sommes scandalisés par cette attitude bassement politicienne et électoraliste. Les enfants de la Seine Saint-Denis et leur famille apprécieront cette collusion d’intérêts boutiquiers.

Depuis des années, nous alertons nos collègues communistes qui ont dirigé ce département pendant 40 ans, sur l’insuffisance des investissements réalisés par le conseil général et le risque que l’absence de décisions faisait peser pour les futures générations de collégiens attendues suite au baby-boom des années 2000.

Pour les élus communistes, participer à ce débat et voter ce plan qu’ils promettent depuis des années sans jamais avoir pu ou voulu le réaliser était trop dur, car cela mettait trop en évidence les errements de leur gestion passée ! Quant aux arguments liés au mode de financement (le PPP), cela prêterait à sourire si le sujet n’était pas si sérieux de la part de ceux qui ont endetté le département dans des proportions inégalées et grâce aux emprunts toxiques, symbole des dérives du capitalisme financier. Par ailleurs, ils devraient relire les déclarations de Madame Demessine, élue PCF de Lille, ancienne ministre, qui déclare avec enthousiasme à propos de la construction d’un stade dans la métropole lilloise « On nous appelle pour savoir comment s’est monté le PPP. En quelque sorte, on a ouvert la voie ». C’est d’ailleurs la voie suivie par les élus PCF d’Aubervilliers, dont le conseiller général ultra-orthodoxe JJ.Karman, qui ont voté pour la construction de l’école Paul Doumer selon cette procédure.

Pour les élus UMP-Nouveau Centre, il s’agissait de répondre aux injonctions de leurs dirigeants nationaux qui, à 6 mois d’élections cantonales périlleuses pour la droite, voudraient nous empêcher d’agir. Alors même que chacun d’eux ne cesse de réclamer au président du conseil général l’inscription du collège de son canton dans ce Plan.

Il faut que les uns et les autres mesurent notre détermination et sachent que nous ne les laisserons pas sacrifier l’avenir des jeunes de Seine Saint-Denis au nom de petits calculs électoraux !

EPINAY : DEJA PLUS DE 180 DEMI-JOURNEES DE CLASSES SUPPRIMEES FAUTE DE REMPLACANTS !!

Les élèves des écoles d’Epinay pâtissent lourdement des suppressions de postes dans l’Education nationale.

En effet, alors que la rentrée scolaire vient à peine d’avoir lieu, il n’y a déjà plus de moyens en remplaçants sur les écoles de la ville.

C’est ainsi que rien que sur le mois de septembre, ce sont plus de 180 demi-journées de classes qui n’ont pas été remplacées !!! Et la situation continue à se dégrader de jour en jour !!!

Est-ce là l’égalité des chances dont certains se font les apôtres tout en détruisant l’enseignement public ?

Face à cette situation injuste et inacceptable, je soutiens les actions des parents et des enseignants qui, sous des formes diverses, se battent pour obtenir les moyens nécessaires au bon fonctionnement du service public d’enseignement.

Je saisis par ailleurs le Ministre de l’Education nationale pour lui demander de mettre les moyens nécessaires à la réussite de chaque jeune de notre commune.

Le droit à la réussite pour tous les enfants d’Epinay

Le texte qui suit a été présenté par Yannick TRIGANCE lors du conseil municipal du jeudi 23 septembre: le maire et les autres élu(e) de droite ont voté contre (avec 1 abstention) et les élu(e)s de gauche ont voté pour:

Au regard de l’année scolaire qui s’engage, l’heure est grave pour l’Ecole de la République, à Epinay comme partout en France.

Mesure après mesure, réforme après réforme, sans aucun état d’âme, le gouvernement actuel met en œuvre une politique implacable de démantèlement du service public d’enseignement, sous le couvert fallacieux du seul souci d’améliorer l’efficacité du système éducatif.

A lui seul,  l’exemple du premier degré , pierre angulaire de notre système éducatif, est significatif : qu’il s’agisse des dizaines de milliers de suppressions de postes -16 000 en cette rentrée, 42 000 postes depuis trois ans-, de la suppression programmée des enseignants des RASED, du déficit en postes de remplaçants, de la remise en cause de notre école maternelle ou encore de la disparition de la formation des enseignants au profit d’un compagnonnage bricolé dans l’urgence, toutes ces mesures traduisent la main mise de Bercy sur l’Ecole de la République.

A Epinay, contrairement aux apparences, la rentrée scolaire n’a pas été parfaite, loin s’en faut, sous au moins deux aspects :

-La maternelle tout d’abord : une quinzaine d’enfants âgés de 3 et 4 ans n’ont pas trouvé de place à l’école et quasiment aucun enfant de moins de trois ans de notre ville n’est aujourd’hui scolarisé.

Cette dégradation dans notre ville résulte de l’absence totale de reconnaissance de l’école maternelle comme élément-clé de la réussite scolaire par le gouvernement actuel. Les restrictions du budget de l’Education nationale décidées par le gouvernement Sarkozy-Fillon retombent directement sur le fonctionnement de l’école maternelle qui, très souvent, devient une variable d’ajustement de la carte scolaire.

-L’accompagnement éducatif ensuite : sur les 20 clubs « coup de pouce » du Plan de Réussite Educative mis en place depuis plusieurs années sur la ville, 9 ont été supprimés et les 11 restants auront lieu de novembre à avril au lieu d’octobre à mai les années précédentes.

Cette mesure est à la fois inacceptable, irresponsable et inqualifiable.

Inacceptable, car une politique éducative se construit au fil du temps.
Irresponsable, car l’argent public dépensé l’an dernier pour cet accompagnement l’a été en pure perte, du fait de la suppression de moitié du dispositif. Inqualifiable, car la mesure, annoncée lors de sa mise en place à grands renforts de publicité, a été supprimée en catimini à la rentrée, sans même prévenir les enseignants, les parents d’élèves et la municipalité.

La remise en cause de ce dispositif va peser sur les familles les plus modestes et sur notre ville qui, une fois de plus, va payer la facture de ce nouveau désengagement de l’Etat.

C’est un mauvais coup porté à l’Ecole publique, un nouveau coup porté à l’égalité des chances dans notre ville.

C’est pourquoi, aux côtés des parents et des enseignants, les élu(e)s du  conseil municipal d’Epinay S/Seine, réunis en séance le 23 septembre 2010, demandent au gouvernement :

-les moyens humains permettant la scolarisation de tous les enfants de trois ans révolus ainsi que la scolarisation des enfants de moins de trois ans dont les parents en font la demande.

-le rétablissement du dispositif de l’accompagnement éducatif et de l’ensemble des clubs « coup de pouce » qui permettent aux enfants de notre ville de pouvoir bénéficier d’une aide essentielle pour leurs apprentissages.

A Epinay S/Seine comme partout ailleurs, le service public et laïque d’éducation doit garantir l’égalité des chances  ainsi que la démocratisation de la réussite scolaire pour chaque jeune.

Bruno Le Roux: billet d’humeur

Lorsque j’écris ces quelques lignes, je me trouve à l’Assemblée nationale et pourtant j’ai de la peine à penser que ce que je vois autour de moi relève toujours de la République que nous avons tous à coeur de défendre.

Je vois un pays où les services secrets peuvent, sans aucun contrôle, espionner des journalistes pour protéger les représentants d’un clan politique.

Je vois un pays mis au ban de l’Europe pour des pratiques discriminatoires qui nous renvoient à des heures sinistres.

Je vois un pays où l’expression des citoyens, tout comme celle de ceux qui les représentent, est empêchée, ignorée, voire méprisée.

Je vois un pays où, pour s’assurer les bonnes grâces des puissants, on coupe les moyens de l’Education, de la Police ou de la Santé pour les plus modestes.

En cette rentrée, c’est la République qui est à l’envers et, de plus en plus, mes rencontres avec mes administrés me démontrent que le mécontentement cède souvent la place à la honte .

Bruno Le Roux

RENTREE SCOLAIRE : CATASTROPHIQUE

Au regard de l’année scolaire qui s’annonce, certainement la plus terrible depuis que la droite est aux responsabilités, l’heure est grave pour l’Ecole de la République.

Mesure après mesure, réforme après réforme, sans aucun état d’âme, la droite met en œuvre une politique implacable de démantèlement du service public d’enseignement, sous le couvert fallacieux du seul souci d’améliorer l’efficacité du système éducatif.

A lui seul,  l’exemple du premier degré , pierre angulaire de notre système éducatif, est significatif : qu’il s’agisse des dizaines de milliers de suppressions de postes -16 000 en cette rentrée, 42 000 postes depuis trois ans-, de la suppression programmée des enseignants des RASED, du déficit en postes de remplaçants, de la remise en cause de notre école maternelle ou encore de la disparition de la formation des enseignants au profit d’un compagnonnage bricolé dans l’urgence, toutes ces mesures traduisent la main mise de Bercy sur l’Ecole de la République.

Le second degré n’est pas épargné : alors que la Région dirigée par Jean-Paul Huchon a multiplié ces dernières années ses investissements et dispositifs pédagogiques au bénéfice des 480 000 lycéens franciliens, le surcoût financier de 20 millions d’euros pour l’achat des nouveaux manuels décidé brutalement par le Ministre (changement des programmes de seconde) va plonger toute la communauté scolaire (enseignants, parents, Région) dans la difficulté.

L’égalité des chances, la réussite scolaire de chaque enfant, la prise en compte d’une hétérogénéité grandissante dans nos quartiers passent par des conditions d’enseignement permettant le suivi individualisé et la prise en compte des besoins de tous les élèves.

C’est pourquoi, aux côtés des parents d’élèves et des enseignants, nous demandons les ouvertures de classes là où elles sont nécessaires, la scolarisation des enfants de moins de trois ans lorsque les parents en font la demande, les moyens nécessaires en remplaçants pour assurer la continuité du service public d’éducation, les moyens nécessaires pour permettre la décharge d’enseignement des  directions d’école dans le premier degré, une dotation de l’Etat à la Région pour permettre le renouvellement des manuels scolaires,.

Le service public et laïque d’éducation doit garantir l’égalité des chances  ainsi que la démocratisation de la réussite scolaire à chaque jeune, quels que soient son lieu de naissance et son origine sociale.

Pilier de notre République, instrument majeur de l’égalité entre tous les enfants, lieu d’émancipation et de socialisation, l’Ecole doit être une priorité, un véritable investissement sur l’avenir, en Ile-de-France, en Seine-Saint-Denis comme partout ailleurs.

A la Région, Yannick TRIGANCE aide EPINAY

Au moment où le gouvernement étrangle les collectivités, il est important de pouvoir compter sur la Région où Yannick Trigance siège depuis avril.

La Région finance pour Epinay des secteurs majeurs de la vie quotidienne : réussite scolaire, aide à la parentalité, sport, culture, solidarité, santé, convivialité, formation professionnelle, développement économique et insertion, accès et retour à l’emploi….

Quelques exemples :

-Prévention de la délinquance et citoyenneté :

  • Aide parentale par l’accès au droit : 3200 euros à l’Association Départementale de Sauvegarde de l’Enfance et l’Adolescence 93
  • Permanences juridiques : 2000 euros à l’Association des Juristes Berbères de France
  • Bourse au permis de conduire pour les jeunes

– Subvention de 109 920 euros pour l’animation sociale des quartiers.

  • Education : subvention au Conservatoire, au centre socio-culturel La Source Les Presles, au service culturel de la ville (ateliers d’écriture)
  • Santé : subvention à la Cuisine centrale, au CCAS de la ville (promotion de la santé chez les personnes âgées).

A votre écoute

Dès le 1er septembre, notre Conseiller Régional et conseiller municipal Yannick TRIGANCE reprend ses rendez vous à sa permanence 19/21 avenue de la République à Epinay.

Vous pouvez le contacter au 06 50 78 00 20, par mail à l’adresse: yannick.trigance@iledefrance.fr .

Vous pouvez également vous rendre sur son blog: http://yannicktrigance.wordpress.com/

N’hésitez pas !!!!

Suppression du Café d’été à Epinay: une erreur

Au moment où les gens ont besoin de se retrouver dans la convivialité, pour passer des moments de détente et de loisirs, la suppression par le maire du café d’été est une erreur, un choix regrettable pour les spinassiens.

Alors que les berges de Seine constituent sans aucun doute le patrimoine le plus précieux pour notre commune -préservée de la circulation routière- , l’abandon du café d’été qui pendant de nombreuses années avait permis de profiter de manière originale et très agréable du fleuve prive les habitants d’un élément original de divertissement et de détente.

Et qu’on ne vienne pas invoquer des questions de coût financier lorsque l’on voit par ailleurs des dépenses pour le moins faramineuses dont l’utilité reste encore à démontrer (par exemple la multiplicité des dépliants, tracts, lettres ,journaux du maire que l’on trouve chaque semaine dans nos boîtes aux lettres).

LES DEPARTEMENTS DE GAUCHE METTENT LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEVANT SES RESPONSABILITES

Le 23 juin, l’ensemble des présidents des conseils généraux de gauche se sont rassemblés au Conseil général de Seine-Saint-Denis à l’invitation de Claude Bartolone et à celle de Claudy Lebreton, président des Côtes d’Armor et président de l’Association des Départements de France.

Cette réunion exceptionnelle répond à une situation exceptionnelle : les départements sont confrontés à des difficultés budgétaires sans précédent liées à la crise, à la suppression de la taxe professionnelle et au refus du gouvernement de compenser intégralement le versement des allocations RSA (Revenu de Solidarité Active), APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) et PCH (Prestation de Compensation du Handicap).

Il est donc urgent que l’Etat réagisse et, pour cela, les départements de gauche ont souhaité afficher leur unité et leur détermination : si le gouvernement reste inactif, ils seront dans l’obligation de ne plus verser le RMI/RSA à partir de septembre prochain.

Voilà pourquoi ces 58 présidents des départements ont collectivement rédigé une lettre destinée au Président de la République faisant état de leurs difficultés et visant à obtenir audience auprès de celui-ci. Cette lettre a été déposée aujourd’hui, mercredi 23 juin après-midi, à l’Elysée.

Ce combat commun des départements, il poursuit un objectif essentiel : éviter que la sécurité sociale nationale héritée du Conseil National de la Résistance ne se transforme en une sécurité sociale départementale génératrice d’inégalités.

Réforme des retraites : l’alibi de la contribution des hauts revenus

Fidèle à sa méthode, le Gouvernement lève le voile sur sa réforme des retraites par fuites organisées. Ainsi, les revenus de plus de 11 000 € par mois seraient appelés à manifester leur solidarité par une contribution exceptionnelle… et transitoire !

De qui se moque-t-on ? Alors que l’enjeu financier s’élève à plusieurs dizaines de milliards, le Gouvernement annonce un prélèvement rapportant quelques centaines de millions d’euros… de manière temporaire ! Et sur une population qui bénéficie de plusieurs centaines de millions d’euros de cadeaux fiscaux de la part de gouvernement !

La ficelle est un peu grosse : d’un côté, des millions de salariés vont devoir assumer seuls et dans la durée l’essentiel de l’effort de la réforme : de l’autre, quelques milliers de hauts revenus se verront ponctuellement mis à contribution.

La vérité est que la réforme annoncée par la droite est injuste. Ce n’est pas en y ajoutant un zeste de solidarité qu’elle en deviendra crédible et acceptable !

Oui à l’école pour les tout petits.

Considérée comme une des meilleures au monde, observée, étudiée par bon nombre de pays qui nous l’envient, notre école maternelle est aujourd’hui menacée, notamment pour les plus petits.

Elle constitue pourtant un formidable outil de lutte contre les inégalités notamment  à Epinay où la demande de scolarisation est forte et où l’accueil des enfants de moins de trois ans devrait être une priorité.

Les restrictions du budget de l’Education nationale  impactent sur la scolarisation des enfants de moins de trois ans qui s’est effondrée alors que beaucoup de parents demandent légitimement que leur enfant soit scolarisé.

Il faut créer des postes pour accueillir les tout petits  mais il faut aussi adapter les locaux, les restaurants scolaires, réaménager le temps de l’enfant, former de manière spécifique les enseignants et les agents spécialisés.

Autant de conditions nécessaires pour que l’école maternelle garantisse une réelle égalité des chances.

Nous regrettons que le maire d’Epinay ne soutienne pas cette scolarisation et n’agisse pas pour répondre à l’attente des familles

C’est une responsabilité de l’Etat et de la ville : il y va de l’avenir de nos enfants.

CLAUDE BARTOLONE DEMANDE LE RETRAIT DU DECRET MORANO ET AFFIRME SON SOUTIEN AUX PERSONNELS DE LA PETITE ENFANCE

Le décret sur les structures d’accueil de la petite enfance qui vient d’être publié est une attaque en règle contre le service public de la petite enfance. Il consacre une triple régression contre laquelle je me suis battu ces derniers mois, c’est à ce titre que j’ai récemment écrit à Nadine Morano.

Ce décret est un coup porté à la qualité de l’accueil des tout-petits dans les structures collectives de la petite enfance. Ce décret tape sur trois points :

– il autorise l’accueil « d’enfants en surnombre »,

– il entérine  la baisse des quotas de personnels qualifiés pour encadrer les tout-petits,

– il fait entrer les « jardins d’éveil » dans le droit commun.

D’une crèche ou de tout lieu d’accueil destiné à la petite enfance, on attend qu’il favorise l’éveil et la sécurité des enfants. Cette mission de service public suppose des personnels en nombre suffisant et bénéficiant de formations adéquates.

Je suis attaché à la qualité de notre politique d’accueil des tout petits, c’est pourquoi, je maintiendrai des ratios d’encadrement supérieurs aux normes prescrites par la ministre afin de garantir les meilleures conditions d’accueil aux tout petits dans les 55 crèches du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. De même, le Département continuera de soutenir les professionnels dans leur projet d’obtenir les qualifications requises. Je veux parler de favoriser les bourses d’étude, les contrats-emplois-formation et les places en apprentissage pour celles et ceux qui souhaitent se former. Enfin, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis ne financera pas les jardins d’éveil qui consacrent le désengagement de l’Etat sur l’éducation nationale en remplaçant des classes maternelles gratuites par ces structures payantes.

Je tiens à renouveler mon soutien aux personnels des établissements d’accueil collectifs qui se sont battus depuis des mois contre ce projet qui devient une triste réalité et je demande le retrait immédiat de ce décret.

Je demande le retrait immédiat de ce texte. Dans le cas contraire, j’étudierais la possibilité de demander son annulation devant le conseil d’Etat.

Suppression de postes dans l’éducation nationale : un gouvernement cynique et brutal

Les socialistes d’Epinay dénoncent avec la plus grande vigueur les pistes envisagées par le gouvernement pour supprimer de nouveaux postes de fonctionnaires de l’éducation nationale.
Les documents communiqués aux inspecteurs d’académie par le ministère font craindre une dégradation sans précédent des conditions d’études de nos enfants et en particulier des plus fragiles d’entre eux. Rarement la chasse aux économies aura fait aussi peu de cas de l’intérêt des élèves et de toute réflexion sur les finalités de l’école.
Augmentation des effectifs de classes déjà surchargées ; diminution de la scolarisation des enfants âgés de deux ans en maternelle, alors que l’on sait que cette scolarisation est l’un des principaux leviers de la réduction des inégalités scolaires ; précarisation assumée des personnels remplaçants au moment même où de nombreux parents, en Seine-Saint-Denis notamment, se mobilisent contre les défaillances des remplacement effectués par des étudiants non formés ; et surtout, suppression totale des Rased, ces enseignants spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire : à qui le gouvernement veut-il faire croire que ces mesures seront sans conséquences sur « les performances globales du système éducatif » ?
Les socialistes rappellent que ces « performances globales » ont déjà été sérieusement entamées par la suppression de 40 000 postes depuis 2008 et l’anéantissement de la formation professionnelle des enseignants. Comme la cour des comptes vient de le souligner, notre pays est d’ores et déjà incapable de traiter la question des difficultés et de l’échec scolaire. Le ministre prouve une fois de plus que la réussite de tous n’est pas la priorité de son gouvernement.
Les socialistes d’Epinay estiment que notre ville et au-delà,  la France méritent une éducation de qualité et appellent à l’élaboration d’un nouveau pacte éducatif avec la nation. Ils demandent au gouvernement de renoncer enfin à sa politique de casse systématique de l’éducation nationale et au dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Politique de la ville : le renoncement de N. Sarkozy et de F. Fillon

Malgré des banlieues au bord de la crise de nerfs, des faits de violence graves, des élus obligés de prendre à témoin l’opinion, le Premier ministre, en installant le conseil national des villes, s’est contenté de discours creux.
Depuis les émeutes de 2005, la situation n’a cessé de se dégrader : chômage, violence, échec scolaire, précarité sont devenus le lot quotidien de millions de nos concitoyens.

Le candidat Sarkozy promettait en 2007 « de consacrer beaucoup d’argent aux banlieues », « n’acceptant pas qu’on se soit résigné à laisser se développer tant de ghettos scolaires et urbains. » 3 ans plus tard, son Premier ministre refuse la rigueur budgétaire pour les plus aisés mais impose l’austérité aux habitants des quartiers plus que jamais dans la difficulté.
Le gouvernement devrait entendre le message porté par l’ensemble des acteurs qui vivent et travaillent en banlieue. Aujourd’hui pour redonner l’espoir à la banlieue, il faut en urgence:

– Renoncer au dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui met en danger les moyens de services publics essentiels dans les banlieues : école, santé, sécurité, justice…

– Renforcer en qualité et en quantité les forces de sécurité et de prévention sur le terrain ;

– Respecter la parole donnée de l’Etat et ses engagements contractuels en matière de renouvellement urbain et de contrats de cohésion sociale avec l’élargissement aux questions de transport et d’emploi de ces projets ;

– Durcir les sanctions financières et les modalités de mise en œuvre de la loi SRU contraignant toutes les collectivités à disposer d’un parc de 20% de logements sociaux ;

– Impliquer les acteurs associatifs et les habitants pour redonner du sens à la citoyenneté en banlieue.

– Renoncer au gel des dotations des collectivités territoriales qui sont en première ligne et le dernier rempart pour les territoires fragiles.

DEMOCRATIE A EPINAY : des paroles et des actes

Depuis plusieurs années, nous demandons au maire la retransmission sur internet des séances du conseil municipal.

Pour plusieurs raisons :

-cela permettrait aux spinassiens de pouvoir suivre en direct de chez eux les débats du conseil municipal (beaucoup ne peuvent venir en mairie)

-cela permettrait à tous de prendre connaissance des prises de position, des interventions, des propositions et des votes de tous les élu(e)s de ce conseil et de vérifier si elles sont suivies des actes.

Le maire refuse notre proposition : étrange conception de la démocratie.

Le coût de ces retransmissions  est un mauvais prétexte : retransmettre tous les conseils pendant un an coûte par exemple moins cher qu’une seule caméra de vidéo-surveillance, sans compter qu’il existe des subventions pour ce type de dispositif.

Le maire aurait-il peur que les spinassiens puissent suivre les débats du conseil ?

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